Roadtrip en Namibie et Afrique du Sud
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Mon voyage de 20 jours en Namibie et Afrique du Sud

Bienvenue dans ce premier article où je vous raconte mon roadtrip de 21 jours en Namibie et en Afrique du Sud. De Johannesburg à Cape Cross, en passant par Le Cap ou encore Clarens, je vais partager avec vous mon itinéraire complet et les lieux incontournables que j’ai eu la chance de visiter. À la fin de l’article, vous pourrez télécharger l’itinéraire complet au format Word pour vous aider à préparer votre propre aventure.

Préparation du roadtrip en Namibie et Afrique du Sud

Comme pour tous mes voyages, la préparation ne se fait pas sur un coup de tête. Chaque détail est réfléchi et planifié bien à l’avance. Et comme c’est le premier article de mon blog, je vais vous expliquer rapidement ma méthode pour organiser un roadtrip.

Les étapes clés de ma préparation :

  1. Choix de la destination : Identifier les pays et régions que je veux explorer.
  2. Listing des lieux et activités : Répertorier tout ce que je souhaite voir et faire.
  3. Calcul des distances : Utiliser Google Maps pour évaluer les trajets entre chaque étape.
  4. Réservation des vols aller/retour : Une fois l’itinéraire finalisé.
  5. Réservation de la voiture et des hébergements : En fonction des étapes et de mes besoins.

En général, je commence à préparer un voyage entre 14 et 24 mois à l’avance. L’étape la plus chronophage est sans aucun doute la création de l’itinéraire. Il faut trouver un équilibre entre des trajets réalisables, la découverte d’un maximum de lieux, et le temps pour profiter pleinement de chaque étape.

Dans des pays aussi vastes que la Namibie et l’Afrique du Sud, il est inévitable d’avoir des journées difficiles, avec parfois plus de 8 heures de route. Mais cela fait partie de l’aventure !

Maintenant que vous connaissez ma méthode, il est temps de vous emmener avec moi à la découverte de mon roadtrip en Namibie et en Afrique du Sud !

Jour 1 : Johannesburg à Kuruman

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~550 km ;
  • Durée : 7 heures (avec une pause dans une aire de repos avec un café/restaurant) ;
  • Hébergement à Kuruman (1 nuit) : Back of the Moon Guesthouse, une charmante maison d’hôtes avec un parking sécurisé, située à seulement 300 mètres de la rue principale où se trouvent les restaurants.

C’est avec un vol Air France à 21h que j’ai pris mon départ depuis Paris-Charles de Gaulle, marquant le début de cette incroyable aventure. Après 11h25 de vol, j’ai atterri le lendemain matin à 9h25 à l’aéroport O.R. Tambo International de Johannesburg. Ce vol était la seule option directe au départ de Paris, et honnêtement, les horaires sont parfaits. Arriver tôt le matin est idéal pour un roadtrip, car cela permet de se mettre directement en route et de couvrir une bonne distance dès le premier jour.

Mon roadtrip commence par une grande boucle depuis Johannesburg, mais mon objectif initial est clair : atteindre rapidement la Namibie. Pour cela, je dois immédiatement prendre la route pour me rapprocher de la frontière. Pas de temps à perdre !

À l’aéroport, tout s’enchaîne sans encombre. Une fois ma valise récupérée, direction l’agence de location Hertz, où j’ai réservé un 4×4. L’aéroport, bien qu’important, est assez simple à naviguer. Toutes les agences de location de voiture sont regroupées dans la même allée, parfaitement signalée. Nous sommes début novembre, une période de basse saison et hors vacances scolaires, ce qui signifie qu’il n’y a presque personne chez le loueur. En moins d’une heure, tous les papiers sont signés et je me retrouve au volant de mon véhicule : un imposant Toyota Hilux Raider, idéal pour affronter les routes et pistes de Namibie.

Avec ce 4×4, robuste et prêt pour l’aventure, l’excitation monte. Le roadtrip peut enfin commencer !

Direction la ville de Kuruman pour la première nuit

Avant de quitter l’aéroport, j’ai pris le temps de poser une question importante à la personne en charge du contrôle du véhicule : où trouver un jerricane ? En parcourant divers forums et blogs avant mon départ, j’avais souvent lu que les stations essence pouvaient être rares dans certaines zones, notamment en Namibie. Comme mon itinéraire prévoit de longues journées de route dans des régions isolées, j’ai préféré jouer la sécurité en me procurant un jerricane de 20 litres. Heureusement, on m’a indiqué un magasin juste à la sortie de la ville. Mission accomplie, et me voilà enfin sur la route pour ma première étape : Kuruman.

À mon arrivée à Kuruman, ma priorité a été de prendre une douche rapide pour me remettre de cette longue journée. Ensuite, direction le restaurant le plus proche avant la tombée de la nuit : Del Rio Spur, une chaîne de restaurants typique d’Afrique du Sud. Ici, dans les petites villes, les restaurants ferment souvent tôt, généralement autour de 21h.

Après un bon repas, je me suis couchée tôt pour recharger mes batteries. Une grosse journée m’attend demain, et je voulais être en pleine forme pour continuer mon aventure vers la Namibie. Ce début de roadtrip, entre précautions et organisation, me met déjà dans l’ambiance de ce voyage prometteur !

Jour 2 : Kuruman à Keetmanshoop avec le passage de la frontière Namibienne

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~600 km ;
  • Durée : 7-8 heures ;
  • Hébergement à Keetmanshoop (1 nuit) : Keetmanshoop Town Hotel, un petit hôtel sur l’axe principal de la ville et qui propose une offre de restauration pour le soir. Rien d’exceptionnel. Ses principaux atouts sont simplement sa localisation, son parking sécurisé et son bar.

Après un petit-déjeuner rapide avec un McMuffin au McDonald’s de Kuruman, j’ai pris la route en direction de Keetmanshoop. Avant de partir, j’ai fait le plein de carburant pour la voiture et mon jerricane de 20 litres, histoire d’être totalement prêt pour cette longue journée. La route jusqu’à la frontière namibienne est assez tranquille, bien que monotone, et après environ 5 heures de route, j’arrive enfin au poste frontalier.

Passage de la frontière : les formalités

Il est important de noter que tous les véhicules de location ne peuvent pas passer les frontières internationales. Lorsque vous réservez votre voiture, assurez-vous que l’agence peut vous fournir le Cross Border, un document indispensable pour franchir la frontière. Ce papier est vérifié au poste de contrôle, alors mieux vaut l’avoir sous la main pour éviter tout souci.

Le passage de la frontière s’est fait dans une ambiance très détendue. Il n’y avait quasiment personne à part le personnel, ce qui a rendu l’expérience encore plus agréable. Nous n’avons croisé aucune voiture avant, pendant, ou après le poste de contrôle. Une fois sur place, vous devez descendre du véhicule pour remplir une petite fiche douanière avec vos informations personnelles, ainsi qu’indiquer le montant estimé que vous dépenserez en Namibie (oui, c’est demandé, même si ça peut sembler un peu étrange).

En plus de ces formalités classiques, il faut également se rendre dans un second bâtiment pour payer une taxe routière obligatoire auprès de la Road Fund Administration (RFA). Le coût pour un 4×4 est de N$445 (environ 24 €), et il est possible de régler par carte bancaire, ce qui est très pratique. Ce processus, bien qu’un peu long, est assez simple et fluide.

Arrivée à Keetmanshoop

Il est presque 18h lorsque j’arrive à mon hôtel, après une longue journée de route. Je prends rapidement le temps de déposer mes bagages et de me préparer pour ma première véritable découverte en Namibie : la Quiver Tree Forest et le Giant’s Playground, deux lieux incontournables situés à quelques kilomètres de Keetmanshoop.

Ces deux sites sont particulièrement magiques au coucher du soleil, ce qui en fait un moment parfait pour les visiter. Avec environ 1h30 avant la tombée de la nuit, je me lance dans l’exploration, prêt à profiter pleinement de ces paysages uniques.

Quiver Tree Forest et Giant’s Playground

La Quiver Tree Forest est une véritable forêt d’arbres à carquois, une espèce emblématique de la Namibie. Ces arbres, avec leurs troncs lisses et leurs branches sculpturales, donnent l’impression d’être dans un autre monde. C’est un endroit paisible, presque mystique, surtout avec les lumières dorées du coucher de soleil.

Il y a une réception à l’entrée de la Quiver Tree Forest. A vrai dire je suis rentré, j’ai payé et je suis reparti sans avoir compris le moindre mot. Il est possible de faire du camping sur le site, c’est presque même seulement un camping et depuis le camping, il y a quelques passages pour se balader entre les arbres à carquois. Je ne sais même pas si il été indispensable de payer quoi que ce soit pour faire une balade dans la petite forêt.

À quelques minutes de là se trouve le Giant’s Playground, un site naturel rempli de formations rocheuses spectaculaires. Ces blocs de granit empilés les uns sur les autres semblent avoir été placés là par des géants. L’atmosphère est tout aussi fascinante, et c’est un endroit parfait pour prendre quelques photos mémorables.

Après avoir exploré ces deux lieux incroyables, la nuit tombe rapidement. Il est temps de retourner à l’hôtel pour me reposer avant une nouvelle journée d’aventure. Ce premier contact avec la Namibie m’a déjà captivé. Je sens que ce pays a encore beaucoup à offrir, et je suis impatient de découvrir la suite !

Jour 3 : De Keetmanshoop à Windhoek, la capitale

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~500 km ;
  • Durée : 5-6 heures ;
  • Hébergement à Windhoek (1 nuit) : Windhoek Gardens Boutique Hotel, un charmant hôtel avec piscine, parking privé, un restaurant de qualité et des chambres très confortables.

La journée a commencé avec ma quête pour trouver une carte SIM locale. Après avoir exploré la ville et visité de nombreuses boutiques, j’ai appris qu’il n’existait qu’un seul opérateur en Namibie : MTC. Malheureusement, les indications données par les locaux étaient vagues, et sans data, impossible de localiser la boutique précisément.

Après avoir tourné un moment en voiture, j’ai attiré l’attention d’une équipe de livreurs de boissons. En voyant mon air perdu, ils m’ont interpellé et proposé de me guider. Quelques minutes plus tard, ils m’ont conduit directement à la boutique MTC, située dans une zone commerciale.

À peine entré, je suis accueilli par une femme à l’air compatissant qui me lance un regard du genre : « Bonne chance, ça risque de prendre un moment. » Effectivement, une vingtaine de personnes attendaient déjà leur tour. Avec une file aussi longue et peu de temps devant moi, j’ai décidé de remettre cette tâche à plus tard.

La boutique MTC de Rehoboth : Enfin connecté !

En route vers Windhoek, à environ 90 km avant la capitale, je me suis arrêté dans la petite ville de Rehoboth pour faire le plein d’essence et boire quelque chose. Par chance, juste à côté de la station-service, se trouvait une petite zone commerciale avec une boutique MTC.

Cette fois-ci, la chance était de mon côté : il n’y avait qu’une courte attente. En 30 minutes, j’avais enfin une carte SIM dans mon téléphone. L’opérateur MTC propose 9 forfaits différents, mais celui recommandé pour les touristes est parfait :

  • 18 GB de data pour 30 jours, au prix de 249 N$ (environ 13 €).

Un grand soulagement de pouvoir enfin utiliser Google Maps et rester connecté pendant le reste du voyage !

Arrivée et visite rapide de Windhoek

Je suis arrivé à Windhoek en début d’après-midi. L’entrée de la ville était complètement encombrée à cause de travaux, et le trafic était très dense, ce qui a ralenti ma progression. Une fois mes bagages déposés à l’hôtel et une douche bien méritée prise, j’ai décidé de partir explorer les quelques monuments emblématiques de la capitale.

Les deux principaux sites que j’ai visité :

  • Le musée de l’Indépendance, une imposante structure moderne avec une vue panoramique sur la ville.
  • La Christuskirche, une église luthérienne emblématique de Windhoek, connue pour son architecture unique.

Courte visite de Windhoek

Pour me déplacer, j’ai suivi les conseils de la réceptionniste de l’hôtel, qui m’a recommandé d’utiliser Yango, l’équivalent local d’Uber. L’avantage de cette application est qu’il n’est pas nécessaire d’ajouter une carte bancaire : le prix de la course est affiché à l’avance, et vous payez directement en espèces au chauffeur. C’est une solution pratique, rapide et économique (comptez environ 2 € pour une course de 10 minutes).

Après avoir visité les monuments et profité d’une balade sur la place du musée et de l’église, je me suis dirigé vers le Café Zoo – La Marmite Royale, situé sur l’Independance Avenue. C’était l’endroit parfait pour me poser à l’ombre, boire quelque chose de frais et me reposer avant de rentrer à l’hôtel.

Je n’ai pas trouvé la ville de Windhoek très intéressante, et je pense que mon bref passage m’a largement suffi. Ce n’était pas une étape marquante du voyage, mais plutôt un simple arrêt en ville pour se poser un peu avant de débuter véritablement l’aventure namibienne.

Jour 4 : Windhoek à Etosha

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~670 km ;
  • Durée : +8 heures ;
  • Hébergement à Etosha (2 nuits) : Eagle Tented Lodge & Spa, un beau lodge au coeur de la Ongava Private Game Reserve mais un peu trop éloigné de l’entrée du parc d’Etosha.

Cette journée était dédiée à rejoindre le Parc National d’Etosha, en entrant par l’est à Namutoni et en traversant jusqu’à l’entrée ouest à Okaukuejo, avant de rejoindre mon lodge situé à une heure au sud de cette entrée. Ce trajet à travers le parc, en autonomie totale, promettait déjà de belles découvertes.

Entrée au parc : Formalités et coûts

À l’entrée du parc, il faut d’abord remplir une petite fiche et se rendre à la réception du camp de Namutoni pour payer les droits d’entrée. Voici les tarifs appliqués :

  • 150 NAD (7,88 €) par jour et par personne,
  • 50 NAD (2,60 €) par véhicule et par jour.

Dans mon cas, étant deux personnes avec un 4×4, j’ai payé un total de 700 NAD (environ 36 €) pour les deux jours prévus dans le parc. Une fois le paiement effectué, vous recevez un reçu et une feuille A4 avec des informations générales sur le parc et les règles à respecter. Cependant, aucune carte ou brochure détaillée n’est fournie. Si vous souhaitez une carte du parc, il faudra en acheter une dans les petites boutiques des camps de Namutoni ou Okaukuejo.

Une découverte incroyable de la faune d’Etosha

La traversée du Parc National d’Etosha a été un moment inoubliable de mon roadtrip. Sur les 3 heures passées sur la route principale, reliant les entrées est (Namutoni) et ouest (Okaukuejo), j’ai eu la chance d’observer une incroyable variété d’animaux dans leur habitat naturel. Dès les premiers kilomètres, les springboks, zèbres et girafes se sont présentés, parfois traversant la piste devant mon véhicule avec une tranquillité fascinante.

Tout au long du trajet, j’ai croisé des groupes de gnous, des oryx élégants, des impalas à face noire, et même de majestueux éléphants visibles au loin, à mi-parcours. Les oiseaux n’étaient pas en reste avec des autruches, des calaos leucomèles, des autours chanteurs, et des outardes ponctuant le paysage. Les suricates, ces petits mammifères curieux et pleins de vie, m’ont également offert quelques instants de joie et de surprise.

Chaque rencontre avec cette faune exceptionnelle a été un émerveillement. Voir ces animaux évoluer en toute liberté, dans le calme et la sérénité, est une expérience unique et difficile à décrire tant elle est puissante. Le parc, immense et peu fréquenté à cette période, m’a offert un sentiment d’intimité avec la nature.

Même si cette journée a été marquée par plus de 8 heures de route, la beauté des paysages et la richesse de la faune en ont largement compensé la fatigue. Arriver à Etosha, c’est véritablement plonger dans le cœur de la Namibie sauvage, là où la nature règne en maître. Ce premier aperçu du parc restera gravé comme l’un des moments les plus marquants de mon aventure, et je suis déjà impatient de continuer l’exploration demain.

Jour 5 : Journée entière à Etosha

Je comptais partir à l’aube pour tenter d’observer des lions ou rhinocéros, mais la nuit a été compliquée. Un gros orage m’a tenu éveillé, et j’avais besoin de repos après une journée de 11 heures en voiture. Résultat : départ tardif depuis le lodge, qui est d’ailleurs bien trop éloigné de l’entrée du parc. Mauvais choix !

J’ai exploré des pistes secondaires près d’Okaukuejo, sans grand succès, retrouvant principalement les animaux déjà croisés la veille. J’ai ensuite tenté ma chance du côté d’Halali, dans des zones réputées pour les prédateurs, mais après six heures à sillonner les pistes, toujours rien. D’après les retours, il aurait fallu être là à l’aube ou accompagné d’un guide/pisteur.

Ce sera pour une prochaine fois ! Malgré tout, la journée reste agréable, et ce n’est que le début de mon roadtrip en Namibie.

Jour 6 : Etosha à Twyfelfontein

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~320 km ;
  • Durée : 4 heures ;
  • Hébergement à Twyfelfontein (1 nuit) : Twyfelfontein Country Lodge, un lodge magnifique logé au pieds des montagnes rocheuses. Situé à seulement 10 km du site des pétroglyphes (direction Organ Pipes).

Après quelques journées bien remplies, celle-ci était plutôt calme, avec seulement 4 heures de route à travers des paysages incroyablement variés. Les pistes mènent directement au cœur de montagnes rocheuses et de vastes étendues de sable aride. Le contraste avec les plaines d’Etosha est saisissant, et l’arrivée au lodge marque une transition brutale dans l’ambiance de ce roadtrip.

Excursion à la rencontre des éléphants

À mon arrivée au lodge vers 13h, je découvre qu’il propose une excursion guidée à la recherche des éléphants du désert, une activité qui a immédiatement attiré mon attention. Le départ est prévu pour 15h, et le tarif de 1000 NAD (environ 50 €) par personne pour environ 3 heures me semble raisonnable. Je réserve ma place sans hésiter.

Cette excursion s’est révélée être l’une des plus belles surprises de ce début de roadtrip. Le guide nous emmène à travers des pistes sublimes et des points de vue spectaculaires, en quête des éléphants adaptés à ce milieu aride. À seulement quelques mètres de moi, des éléphants majestueux et même des girafes apparaissent, évoluant dans un décor totalement différent de celui d’Etosha. Cette proximité avec ces animaux dans un cadre si unique a été un moment fort et inoubliable.

De retour au lodge à la tombée de la nuit, la température a nettement chuté. Après une journée riche en émotions et en découvertes, je décide de profiter du buffet proposé au lodge avant de rejoindre ma chambre. Une nuit de repos bien méritée m’attend après cette journée magique dans l’un des paysages les plus époustouflants de Namibie.

Jour 7 : Twyfelfontein à Cape Cross

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~450 km ;
  • Durée : 6 heures ;
  • Hébergement à Walwis Bay (2 nuits) : Protea Hotel Walvis Bay Indongo, un hôtel au cœur de la ville, entièrement refait à neuf avec parking privé et restaurant. À seulement quelques mètres du port et des départs pour les excursions.

La journée commence avec la route C35, en grande partie goudronnée, mais encore en travaux par endroits. Dans quelques mois, cette route sera entièrement refaite et beaucoup plus facile à parcourir. Malgré une partie déjà opérationnelle, elle reste assez monotone. Cependant, l’arrivée sur la côte Atlantique marque un nouveau changement d’ambiance, des montagnes rocheuses désertiques à l’air frais et vivifiant de l’océan. Ce contraste est saisissant et particulièrement agréable après plusieurs jours dans des paysages arides.

Avant de rejoindre Walvis Bay, ma destination finale pour la journée, je fais un détour par Cape Cross, connu pour abriter la plus importante colonie d’otaries à fourrure de Namibie.

La réserve de Cape Cross : Entre fascination et horreur

Une fois sur place, la densité incroyable d’otaries au mètre carré est impressionnante et presque irréelle. Des milliers d’otaries s’agglutinent sur les rochers et la plage, formant une masse bruyante et en mouvement constant. Mais cette scène spectaculaire est vite teintée d’une réalité brutale : une odeur nauséabonde d’excréments et de cadavres en décomposition, des cris perçants qui résonnent comme des hurlements à la mort, et des scènes difficiles à observer, comme de jeunes otaries blessées ou attaquées par des goélands au bec ensanglanté.

Bien que l’expérience soit unique, elle est aussi troublante et marquante. Après quelques minutes à contempler ce mélange fascinant et éprouvant, je décide de reprendre la route.

Passage par la charmante station balnéaire de Swakopmund

Sur le chemin, je décide de faire une halte à Swakopmund, cette célèbre station balnéaire connue pour ses maisons d’inspiration coloniale allemande. En arrivant, je suis immédiatement frappé par l’ambiance unique qui s’en dégage : on a presque l’impression de ne plus être en Namibie. Les rues sont propres, les bâtiments semblent tout neufs, et la ville dégage un charme très particulier.

Malheureusement, ce jour-là était un dimanche, et une grande partie des magasins étaient fermés. Malgré cela, j’ai pris le temps de me balader rapidement dans le centre-ville pour admirer l’architecture et prendre quelques clichés. Je dois dire que j’aurais adoré y séjourner quelques jours. L’endroit semble si agréable et paisible, un véritable havre de tranquillité sur la côte atlantique.

Swakopmund est définitivement une ville qui mérite qu’on s’y attarde, et je garde en tête l’idée d’y revenir pour profiter pleinement de son ambiance si particulière.

Arrivée à Walwis Bay et réservation d’une excursion pour Sandwich Harbour

Si j’ai choisi de faire étape à Walvis Bay, c’est avant tout pour être proche de Sandwich Harbour, un lieu emblématique où l’océan Atlantique rencontre d’immenses dunes de sable à perte de vue. Ce paysage unique était sur ma liste des incontournables en Namibie.

Lors de mon check-in à l’hôtel, je demande directement à la réceptionniste si elle connaît des agences proposant des excursions en 4×4 vers Sandwich Harbour. Elle me trouve rapidement un tour pour le lendemain matin et me donne le prospectus d’une agence. Après quelques recherches sur Google, je ne trouve pas beaucoup d’informations sur cette société, qui semble assez récente.

Malgré cela, je décide de tenter ma chance : le prix proposé est attractif par rapport aux autres excursions que j’avais repérées en ligne, et l’opportunité d’explorer ce site exceptionnel en 4×4 était tout simplement trop tentante pour la laisser passer. Hâte de voir ce que cette expérience réserve !

Jour 8 : Balade en 4×4 dans la réserve de Sandwich Harbour

Cette journée est plutôt tranquille. Après un réveil sans précipitation, je me rends au port de Walvis Bay pour retrouver l’agence qui organise mon excursion en 4×4. C’est là que je rencontre Jack, le guide local qui conduira l’excursion de 3 heures environ.

Dès le début, nous faisons un bref arrêt au bord du lagon de Walvis Bay, où des centaines de flamants roses offrent un spectacle incroyable. Après avoir admiré les oiseaux, nous poursuivons en direction des salines de Walvis Bay, avec leurs étendues d’eau aux reflets rosés, un paysage vraiment unique.

Avant de s’attaquer aux dunes de Sandwich Harbour, Jack s’arrête pour préparer le 4×4. Il utilise un contrôleur pour dégonfler les pneus, une étape indispensable pour rouler en toute sécurité sur le sable mou. Ce type de conduite est complexe et demande de l’expérience, et je déconseille de tenter l’aventure seul sans guide.

Une fois en haut des dunes, le spectacle est saisissant : un paysage infini où les immenses dunes dorées rencontrent l’océan Atlantique. Bien que le temps soit nuageux, cela ne gâche en rien la beauté du décor. On pourrait passer des heures à contempler cet endroit.

Jour 9 : De Walwis Bay à Sossusvlei

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~320 km ;
  • Durée : 5 heures ;
  • Hébergement à Sossusvlei (1 nuit) : Sossus Dune Lodge, un lodge parfaitement situé juste après le village de Sesriem, dans le parc et à 1h de route de Deadvlei et Big Daddy.

Il est temps de quitter la splendide côte atlantique et ses dunes infinies pour rejoindre le désert de Sossusvlei. Après environ 5 heures de route et les formalités pour entrer dans le parc, je décide de faire un détour par le site de Sesriem Canyon. Il est 14h, et sous un soleil écrasant, je me sens presque dans la Vallée de la Mort.

Le canyon est intéressant, mais ne mérite pas qu’on s’y attarde trop longtemps. Je suis descendu, ai parcouru quelques mètres pour prendre quelques photos, et c’était suffisant. D’ailleurs, personne ne semblait y rester bien longtemps : les visiteurs prenaient leurs clichés et repartaient presque aussitôt. C’est une curiosité, certes, mais le canyon en lui-même reste assez banal.

Je décide alors de rejoindre mon lodge pour déposer mes affaires avant de partir découvrir le moment phare de cette étape : Deadvlei et les dunes environnantes. J’arrive sur le site vers 16h. Il faut compter 20 à 30 minutes de marche dans le sable pour atteindre la célèbre cuvette d’argile blanche et ses arbres emblématiques. Ce lieu est probablement le plus connu de Namibie, celui qu’on voit sur toutes les brochures. Je m’attendais à trouver une foule, avec des visiteurs partout, posant aux pieds des arbres pour des selfies.

Par chance, je ne croise qu’un couple sur le chemin du retour, et sur place, il n’y a qu’un photographe français qui venait de finir sa session. Je me retrouve seul à Deadvlei. Le moment est magique. Ce site, invisible depuis le parking, ne se dévoile qu’à quelques mètres sur la dernière dune. Et là, une scène extraordinaire apparaît.

Je prends mon temps pour explorer, contempler le paysage et immortaliser l’instant. Depuis le chemin menant à Deadvlei, on aperçoit aussi les dunes mythiques comme Big Daddy et la Dune 45. Ces géants offrent des panoramas incroyables sur la région. Mais avec la journée que j’ai eue et la chaleur encore présente, je décide de simplement les photographier depuis Deadvlei. Le spectacle depuis ce point est déjà si époustouflant que cela me suffit pour aujourd’hui.

Jour 10 : De Sossusvlei à Lüderitz

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~500 km ;
  • Durée : 7 heures ;
  • Hébergement à Lüderitz (1 nuit) : Zur Waterkant, une guest house située à moins de 500 mètres du port, avec une belle vue sur Robert Harbour. Les chambres sont simples, mais l’endroit est très calme, parfait pour une étape d’une nuit.

Cette journée s’annonce bien remplie, avec un trajet en grande partie sur piste jusqu’au village d’Aus. Première pause sur place : un break bien mérité pour reprendre des forces et faire le plein d’essence. Mais c’est aussi à Aus que j’ai droit à ma première crevaison du voyage. À peine descendu de la voiture pour payer, le personnel de la station m’interpelle en me montrant le pneu… à plat.

Pour eux, c’était visiblement une aubaine, presque Noël avant l’heure. Pour moi, c’était surtout un moment de stress. Je me voyais déjà passer une heure à bricoler sous le soleil, à chercher comment changer cette roue, en me demandant si j’en étais vraiment capable.

Mais j’avais oublié un détail : ici, on est en Afrique. À peine le plein payé, ma voiture est déjà surélevée, et une équipe s’affaire sur la roue. Quinze minutes plus tard, tout est réglé. Je suis de retour sur la route, prêt à avaler les derniers 100 kilomètres jusqu’à Lüderitz. Sur le moment, j’étais soulagé et reconnaissant, même si j’ai réalisé plus tard que j’avais payé un peu plus cher que prévu pour ce dépannage express. Mais qu’importe : dans ces situations, on ne réfléchit pas trop, et il faut avouer qu’ils ont fait du bon travail.

Me voilà arrivé à Lüderitz, la plus ancienne ville du Sud-Ouest africain. Le panorama est plutôt agréable : le port avec son phare, des bâtiments colorés et quelques églises charmantes ajoutent au charme du lieu. La fin de journée approche, et cette ville ne sera qu’une étape pour moi. Juste le temps de reprendre des forces avec un petit remontant et un repas sur la terrasse du restaurant Essenzeit, qui bénéficie d’un des meilleurs emplacements avec vue sur le port.

Jour 11 : De Lüderitz à Gondwana Nature Park

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~500 km ;
  • Durée : 7 heures ;
  • Hébergement à Gondwana Nature Park (1 nuit) : Canyon Village Gondwana Collection, un lodge spectaculaire niché au cœur des collines rocheuses du parc. Le lieu offre une vue imprenable, un jardin soigné et un paysage à couper le souffle.

Réveil aux aurores à Lüderitz pour démarrer cette longue journée de route. Je prends un moment pour profiter du lever de soleil depuis le balcon de la terrasse, une vue paisible qui met de bonne humeur… jusqu’à ce que je remarque un nouveau pneu à plat, cette fois à droite. Pas de panique : la propriétaire de la guest house me recommande un garage tout proche. Avant de partir, son fils gonfle gentiment la roue pour que je puisse me rendre sur place.

Arrivé au garage à l’ouverture, je suis leur premier client. Pour 200 NAD (environ 10 €), le mécanicien répare la roue avec soin : démontage, ponçage et application d’une résine spéciale. En voyant son travail méticuleux, je repense à la réparation de la veille, beaucoup moins professionnelle. Je décide alors de lui confier l’autre pneu pour une seconde réparation. Résultat : deux roues comme neuves pour un total de 328 NAD (17 €). Petite leçon du jour : il vaut mieux prendre son temps et bien faire les choses ! À titre de comparaison, la réparation artisanale de la veille m’avait coûté 500 NAD pour un travail loin d’être parfait.

La journée continue avec un long trajet vers le Gondwana Nature Park, où m’attendent des paysages spectaculaires dignes du Grand Canyon. J’opte pour la route C13, qui longe la frontière sud-africaine et suit le fleuve Orange, le plus long d’Afrique du Sud. C’est aussi sur cette route que la Fish River rejoint l’Orange. Bien que cette option soit plus longue et parfois chaotique, les panoramas exceptionnels en valent largement la peine.

Avec la crevaison du matin, les pistes, la chaleur écrasante (43 degrés aujourd’hui !) et mes nombreux arrêts photo, j’arrive en fin de journée au Canyon Village Gondwana Collection. Le lodge est à la hauteur de sa réputation : un havre de paix niché dans les collines, avec une vue magnifique et une ambiance sereine. Je termine ma journée sur la terrasse en pierre du restaurant, admirant le jardin et les reliefs environnants. Un moment parfait pour clôturer cette journée intense.

Jour 12 : Visite du Fish river Canyon et direction l’Afrique du Sud

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~360 km ;
  • Durée : 5 heures (avec passage de frontière) ;
  • Hébergement à Kamieskroon (1 nuit) : Kamieskroon Cosy Cottage, une guest house propre et agréable dans un village paisible. Idéal pour une étape après une longue journée. Attention : la petite épicerie du village sera votre seule option pour préparer le dîner et le petit déjeuner.

Après une bonne nuit de repos et un petit déjeuner réconfortant, je commence ma journée par la visite incontournable du Fish River Canyon. Direction Hobas, l’entrée du parc, où je ne prévois pas de faire de longues randonnées. Mon objectif est de profiter des panoramas offerts par les points les plus spectaculaires : Hiker’s Viewpoint, Fish River Canyon Viewpoint, et Sunset Viewpoint.

Pendant une heure, je m’immerge dans la grandeur de ce canyon, le deuxième plus grand au monde après le Grand Canyon. Les points de vue sont incroyables, et le silence qui règne ajoute à l’impression de puissance du lieu. Une expérience brève mais mémorable.

Il est ensuite temps de reprendre la route pour Kamieskroon, en Afrique du Sud. Le passage de la frontière est rapide et sans encombre : seulement 15 minutes, un record ! Une fois la frontière passée, il me reste environ 186 km pour rejoindre ma destination du soir.

En arrivant à Kamieskroon, je réalise que j’aurais pu continuer un peu plus loin aujourd’hui. La visite du canyon ayant été rapide, j’aurais pu avancer d’une heure supplémentaire pour me rapprocher du Cap, ce qui aurait allégé ma journée de demain, qui s’annonce chargée. Mais cette pause à Kamieskroon est agréable, et la guest house est parfaite pour une nuit étape dans ce village tranquille.

Avec la petite épicerie du village comme seule option, je prends de quoi me préparer un repas simple et me repose avant d’attaquer une nouvelle journée de découvertes.

Jour 13 : De Kamieskroon à Cape Town en passant par la route des vins

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~570 km ;
  • Durée : 7 heures ;
  • Hébergement au Cap (2 nuits) : Radisson Hotel Cape Town Foreshore, un hôtel au coeur de Foreshore et non loin du Waterfront. Un bel hôtel avec parking et rooftop.

Cette journée commence tôt, car une longue route m’attend pour rejoindre Cape Town, avec un détour par les célèbres régions viticoles sud-africaines : Franschhoek et Stellenbosch. Comme indiqué sur Google Maps, l’étape est assez longue, mais elle promet d’être mémorable.

Le trajet se déroule bien jusqu’à la ville de Paarl. Malheureusement, des travaux importants et le trafic lié au samedi provoquent des bouchons qui me retardent d’environ 45 minutes. Une fois cette section passée, je m’enfonce dans un véritable petit coin de paradis.

Franschhoek et Stellenbosch : La Californie sud-africaine

Une fois Paarl derrière moi, le paysage change. Je suis entouré de vignobles luxuriants et de vallées verdoyantes. Les domaines viticoles, nombreux et majestueux, se succèdent, chacun plus impressionnant que le précédent. Beaucoup portent des noms français, parfois amusants, et rappellent la richesse de l’histoire huguenote de la région. On se croirait dans une version sud-africaine de la Napa Valley, dominée par des propriétés aux entrées spectaculaires et un sens du luxe omniprésent.

Franschhoek, petite ville au charme indéniable, est un écrin de luxe et de tranquillité. Les façades blanches impeccables abritent des boutiques haut de gamme, des galeries d’art et des terrasses accueillantes où déguster un verre de vin. Cependant, la ville est animée, presque bondée, avec de nombreux visiteurs venus profiter de son cadre enchanteur.

Stellenbosch, un peu plus loin, est tout aussi célèbre et offre une atmosphère différente. Cette ville universitaire historique est réputée pour son architecture Cape Dutch et ses vignobles de renommée mondiale. On y trouve un mélange captivant de jeunesse, de culture et de tradition. Les rues bordées de chênes abritent des cafés, des restaurants et des galeries, le tout dans une ambiance animée et décontractée.

Direction Cape Town pour terminer cette longue journée

Après ces détours enchanteurs, je reprends la route pour Cape Town. Bien que cette étape soit longue, la beauté des paysages et la richesse des découvertes la rendent inoubliable. Arriver à Cape Town après une telle journée a quelque chose de gratifiant, le genre d’arrivée qui marque la fin d’un périple extraordinaire.

On termine la journée par un moment de détente au Grand Africa Café & Beach, un lieu incontournable pour profiter d’un verre face à la mer. L’ambiance y est décontractée, parfaite pour se relaxer après une longue journée. Ensuite, une petite balade sur le Waterfront s’impose, un quartier vivant et agréable, avant de s’y attabler pour le dîner dans l’un des nombreux restaurants.

Pour vous déplacer dans Cape Town, je recommande vivement l’application Uber. Les prix sont abordables, les chauffeurs nombreux et toujours professionnels. Bien que les quartiers du Foreshore et du Waterfront soient relativement sûrs, le reste de la ville reste moins adapté aux piétons, surtout de nuit. Par précaution, j’ai préféré rentrer en Uber. Une solution simple, pratique et rassurante pour se déplacer sereinement dans cette belle ville.

Jour 14 : Montagne de la Table et péninsule du Cap

Après un réveil matinal, je prends la voiture en direction du Kloof Nek parking, situé à environ 15 minutes de l’hôtel. De là, des navettes gratuites mènent au départ du téléphérique. Mon objectif était d’arriver pour 8h, mais finalement, j’ai acheté mon ticket aux bornes automatiques à 8h45. Ces bornes sont pratiques, et une personne est présente pour vous guider. Après lui avoir demandé si cela valait la peine de prendre un fast pass, elle m’a honnêtement conseillé de ne pas le faire. À cette heure, avec seulement 30 minutes d’attente, le supplément n’était pas justifié.

Vous pouvez également acheter votre ticket sur le site officiel !

Elle avait raison : une demi-heure plus tard, je suis installé dans le téléphérique, un trajet court mais spectaculaire en direction du sommet. À 9h30, me voilà sur la célèbre Table. Je prends une heure pour explorer et admirer les panoramas à couper le souffle. C’est un lieu vraiment unique, où la vue sur Cape Town et ses environs est magique.

Si vous planifiez de visiter la montagne, arrivez le plus tôt possible. En redescendant à 10h30, une foule immense attendait, avec des files d’attente de deux heures pour monter. Pour les plus courageux ou en quête d’aventure, il existe un sentier de randonnée pour accéder au sommet, mais peu de personnes l’empruntent. Petit conseil : au guichet, prenez le billet « Return » (aller-retour) à 490 ZAR (25 €). Certains touristes commettent l’erreur de choisir un billet « One Way » par inadvertance. Une grosse perte de temps !

Direction le Cap de Bonne-Espérance

Après avoir récupéré la voiture, je prends la route en longeant la côte est de la péninsule pour rejoindre le Cap de Bonne-Espérance. Cette route me rappelle un peu les paysages de Pacific Palisades à Los Angeles, avec ses collines verdoyantes et ses maisons somptueuses. C’est un véritable paradis pour les chanceux qui peuvent se permettre de vivre ici.

En arrivant au parc, le contraste avec les endroits visités en Namibie est frappant : le sentiment d’être seul au monde laisse place à une foule dense. La file pour entrer dans le parc est longue, et le site emblématique du Cap est pris d’assaut. Je prends quelques photos, mais je choisis de ne pas attendre pour poser devant le panneau iconique du Cap de Bonne-Espérance. Heureusement, la route qui traverse le parc offre de nombreux autres spots photo magnifiques, parfaits pour capturer la grandeur des lieux.

Boulder’s Beach : Une rencontre avec les manchots

Sur le chemin du retour, je décide de faire un arrêt à la célèbre Boulder’s Beach. Curieusement, c’est en discutant avec des visiteurs dans la file du téléphérique ce matin que j’ai entendu parler de cet endroit. Je profite de cette étape pour une pause déjeuner bien méritée.

Boulder’s Beach est connue pour abriter une réserve de manchots. La plage est divisée en deux parties : un accès public pour profiter de l’eau turquoise et des rochers emblématiques, et une section payante aménagée pour protéger les centaines de manchots qui y résident. L’entrée coûte 152 ZAR (environ 8 €), et l’expérience en vaut vraiment la peine. Même si vous ne souhaitez pas payer, vous pourrez observer de nombreux manchots depuis la palissade qui mène à l’entrée.

Après avoir pris quelques photos et admiré ces adorables oiseaux, je fais une pause au Boulder Bites, le café d’un hôtel situé juste avant la palissade. Leur menu propose un bon choix de snacks et de plats cuisinés. Le service est rapide, et c’est parfait pour recharger les batteries avant de reprendre la route.

Chapman’s Peak Drive : Un itinéraire spectaculaire

Après ce break, je me lance sur la mythique Chapman’s Peak Drive, une route montagneuse célèbre pour ses panoramas époustouflants. Ce trajet, qui relie le sud au nord, serpente au bord des falaises et offre une vue incroyable sur Hout Bay et l’océan.

La route est ponctuée de plusieurs arrêts panoramiques, parfaits pour admirer le paysage et prendre des photos mémorables. Si vous empruntez cette route en venant du sud, vous remarquerez une entrée avec un péage, mais sachez que le paiement se fait à la sortie nord.

Bien que la Chapman’s Peak Drive ne soit pas très longue, elle reste incontournable. Si vous prévoyez de visiter le Cap de Bonne-Espérance, je vous recommande vivement de l’emprunter sur le chemin du retour. Cela ajoute à peine quelques kilomètres, mais l’expérience vaut largement le détour.

Une journée bien remplie qui se termine en beauté avec ces paysages extraordinaires. Entre la tranquillité de Boulder’s Beach et les panoramas à couper le souffle de Chapman’s Peak Drive, cette étape est une parfaite combinaison de détente et de découvertes. Il est temps de rentrer car je dois me coucher tôt. Demain est la plus longue journée du roadtrip !

Jour 15 : De Cape Town à Colesberg

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~770 km ;
  • Durée : 10 heures ;
  • Hébergement à Colesberg (1 nuit) : Toverberg Guest Houses, un petit établissement charmant, idéalement situé au cœur de cette petite ville paisible et à proximité des restaurants.

Cette journée est entièrement dédiée à la route, dans le but de se rapprocher du Parc national des Golden Gate Highlands, ma prochaine grande étape. Avec environ 770 km à parcourir, c’est une longue journée de conduite, mais elle se termine dans la petite ville agréable de Colesberg

Colesberg est une ville étape parfaite pour se reposer après une longue journée. Elle propose une sélection de petits restaurants sympathiques. Je recommande particulièrement le Die Plattelander, un restaurant accueillant avec une excellente sélection de viandes. Si vous cherchez un bon dîner, c’est l’endroit idéal.

Le lendemain matin, pour bien commencer la journée, je vous conseille de prendre votre petit déjeuner au Chargo Farm Stall, situé à la sortie de la ville. Ils proposent des breakfasts incroyables et généreux. Et juste en face, vous trouverez une station-service pratique pour faire le plein d’essence avant de reprendre la route.

Jour 16 : De Colesberg à Clarens

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~460 km ;
  • Durée : 6 heures ;
  • Hébergement à Clarens (1 nuit) : Protea Hotel Clarens, un hôtel magnifique sur l’arrête principale de la petite ville, avec une vue imprenable sur les montagnes qui bordent Clarens.

Cette deuxième journée de route me mène à Clarens, une petite ville charmante située dans l’État Libre d’Orange, aux pieds des montagnes Maluti. Surnommée le Joyau de l’Est, Clarens est connue pour ses paysages spectaculaires et son ambiance paisible.

La ville est l’étape idéale avant de visiter le Golden Gate Highlands National Park, situé à quelques kilomètres. Bien que je ne reste qu’une nuit, il est facile de comprendre pourquoi Clarens attire les amateurs de nature et d’activités de plein air. Les boutiques artisanales, galeries d’art et restaurants contribuent au charme unique de cette destination. C’est vraiment une ville pour chiller !

La journée se termine tranquillement avec un bon repas et une soirée de repos à l’hôtel. Demain, une grande journée d’exploration m’attend !

Jour 17 : De Clarens à Kamberg

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~350 km ;
  • Durée : 7 heures ;
  • Hébergement à Kamberg (2 nuits) : Silver Hill Lodge – Lodging & Camping, Kamberg, un magnifique hôtel niché au cœur de la réserve naturelle de Kamberg, offrant des chambres avec une vue imprenable sur la vallée et un accueil chaleureux. Et aussi une cuisine avec des produits locaux et même de la ferme.

La journée commence par la traversée du Parc national des Golden Gate Highlands, un lieu spectaculaire qui longe la frontière du Lesotho. Le parc offre des paysages grandioses et verdoyants, avec des vues incroyables sur les vallées environnantes. Même en restant sur la route principale, les panoramas sont époustouflants. Il y a quelques viewpoints pour s’arrêter, mais si vous avez du temps, je recommande d’explorer les routes secondaires à travers les vallées pour découvrir des panoramas encore plus variés.

Après avoir quitté Golden Gate, je décide de faire un détour vers le Parc national de Royal Natal, situé dans la province du KwaZulu-Natal. Mon objectif est de découvrir l’incroyable Amphithéâtre, une formation rocheuse de 5 km de long et culminant à 1 200 mètres. Ce lieu est réputé pour ses trails, mais même sans randonnée, on peut profiter de belles vues sur le parc en voiture. Le cadre est impressionnant et mérite vraiment l’arrêt.

Je poursuis ma route en faisant une pause à la Sterkfontein Dam Nature Reserve. Ce lac artificiel, situé dans un décor naturel impressionnant, offre une vue à couper le souffle. La tranquillité du lieu et ses eaux scintillantes en font une étape idéale pour se ressourcer avant de reprendre la route.

Une fois passée la ville de Mooi River, la route devient encore plus belle. Les paysages prennent des airs de Suisse avec leurs collines verdoyantes, leurs rivières sinueuses et leurs fermes pittoresques disséminées dans la vallée.

Mon arrivée au Silver Hill Lodge se fait sous un gros orage. Je profite alors de cette soirée au calme pour rester au lodge et admirer la vue spectaculaire sur la vallée depuis la chambre, un moment paisible pour conclure cette journée.

Jour 18 : Highmoor Nature Reserve et repos

La journée débute sous un ciel chargé avec de la pluie, tout comme hier. N’ayant rien prévu de particulier, je suis les conseils des hôtes et pars faire un tour à la Highmoor Nature Reserve.

Malgré le temps, les paysages sont magnifiques. J’en profite pour prendre quelques photos avant de retourner au lodge. L’après-midi, je me consacre au tri de mes clichés et me repose au calme. Une journée simple, idéale pour recharger les batteries.

Jour 19 : De Kamberg à Johannesburg

Les détails de l’étape :

  • Distance parcourue : ~480 km ;
  • Durée : 7 heures ;
  • Hébergement à Johannesburg (1 nuit + late check out) : Hyatt House Johannesburg Rosebank, Kamberg, un hôtel avec parking privé situé en plein quartier de Rosebank, à quelques mètres du Rosebank Mall. Piscine sur le rooftop avec vue sur la ville.

On arrive à la fin de ce roadtrip à travers la Namibie et l’Afrique du Sud. De retour à Johannesburg, je dépose la voiture à l’hôtel et me déplace en Uber pour profiter de la ville.

Je commence par une visite du quartier de Melville, connu pour son ambiance animée et ses petits cafés. Ensuite, direction le Rosebank Art & Craft Market, parfait pour faire quelques achats souvenirs avant de clôturer la journée.

Jour 20 : Balade dans Sandton puis aéroport en fin de journée

Pour cette dernière journée, je me balade dans le quartier de Sandton, en passant par le gigantesque Sandton Mall et la célèbre Nelson Mandela Square. C’est une journée tranquille, consacrée au shopping, à la détente et à un dernier bon repas avant de reprendre l’avion.

À 16h, après un late checkout, je quitte l’hôtel pour rejoindre l’aéroport et rendre la voiture. Tout est bien organisé, et la restitution se fait rapidement. Avec mes bagages à la main, je laisse derrière moi ces 20 jours magiques.

Si je suis heureux de rentrer et de faire une pause après tant de kilomètres parcourus, je sais déjà que les prochains jours seront teintés de nostalgie en repensant à ce voyage inoubliable.

J’espère que ce récit vous a plu et qu’il vous a donné envie de découvrir la Namibie et l’Afrique du Sud ! À bientôt pour de nouvelles aventures autour du monde.

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